Bonne gouvernance et droits de l'homme
Pour les citoyens...
Comment évalueriez-vous la relation que vous entretenez avec votre gouvernement? À quel point pouvez-vous compter sur ce celui-ci pour vous apporter sécurité, justice, éducation ou santé, pour mettre en place des politiques qui reflètent les meilleurs intérêts du peuple et pour maintenir une structure opérationnelle participative, inclusive et transparente? Ces questions renvoient à un concept appelé la «bonne gouvernance» et elles trouveraient probablement des réponses très différentes entre pays voisins, sans parler de régions voisines, notamment dans le monde en développement.
...par les citoyens
Malheureusement, de nombreux pays sont encore aux prises avec ces concepts, et particulièrement ceux qui sont passés récemment par un conflit violent. Au sein de notre groupe, nous disposons des capacités de toute une entreprise et des départements d’une autre qui travaillent à améliorer le mode selon lequel les états fonctionnent et proposent des services à leurs citoyens en favorisant la transparence, l’inclusion et la participation citoyenne, avec une attention particulière à la promotion de la sécurité et de l’état de droit. Continuez à lire pour en savoir plus sur nos domaines de prédilection.
L'égalité des droits pour tous
Le lien qui unit les quelque 200 états du monde entier, voire même qui rend possible leur existence, est un réseau de lois et de règlements internationaux et nationaux. Même si, parfois, ils peuvent s’avérer restrictifs, ils sont là principalement pour protéger et égaliser la société en établissant une situation d'équité. En théorie, toute personne devrait, en premier lieu, être en mesure de présenter une réclamation devant un tribunal. En théorie, l’application de la loi devrait être raisonnablement prévisible, c’est-à-dire que des crimes équivalents devraient recevoir des punitions équivalentes. En pratique, toutefois, même ce que les plus chanceux perçoivent comme des droits de l’homme inaliénables, notamment la vie, la liberté et la poursuite du bonheur, n’ont de sens que si ceux qui se trouvent au pouvoir y adhèrent.
Protéger la sécurité humaine
La responsabilité de l’état d’assurer la sécurité de ses citoyens est l’un des aspects les plus essentiels du contrat social. La compréhension moderne de ce qui est nécessaire pour sauvegarder la sécurité d’une personne va au-delà de la simple prévention par l'état de ce qui le menace de l'extérieur. Ce que l'on nomme la «sécurité humaine» inclut des notions comme la sécurité alimentaire, physique ou économique, sur la base que leur absence peut ébranler la paix et déstabiliser les états. Il est naturel que l’approche en matière de sécurité évolue puisque son cadre opérationnel évolue également. Nous devons réfléchir à de nouvelles solutions intégrées pour combattre des phénomènes comme la cybercriminalité ou la criminalité environnementale qui, bien qu'elles soient relativement récentes, joueront un rôle de plus en plus important dans notre quotidien.
Démocratie et gouvernance
Dans le cadre du contrat social existant entre les diverses strates de gouvernement et les citoyens, certains pouvoirs sont volontairement octroyés à des institutions et à des responsables du gouvernement, à charge pour eux de mettre en œuvre des lois et des politiques qui reflètent le meilleur intérêt de l’ensemble de la population. En délégant des tâches à différents services ou même à des organismes privés, les gouvernements deviennent plus forts et plus résistants aux imprévus. Étant donné la quantité de tâches qui relèvent de la responsabilité de l’état, l’établissement et le maintien d’un gouvernement démocratique qui fonctionne correctement est déjà une tâche monumentale quand les ressources, le personnel qualifié et les infrastructures bureaucratiques sont disponibles. Les gouvernements des pays en développement ou qui sortent d’un conflit exigent une attention particulière, car l’un ou plusieurs de ces éléments sont souvent absents et l’effondrement d’un secteur peut dangereusement déstabiliser les états.
Affaires sociales
La gestion des affaires sociales par un gouvernement est un des indicateurs clés du bon fonctionnement d’une communauté. La participation, dans toutes les sociétés, implique de faire des compromis dans l’objectif de soutenir les membres plus faibles sur certains aspects, tout en améliorant le développement général de tous. En collaboration avec le gouvernement, nous avons la responsabilité partagée de promouvoir l’inclusion sociale et de garantir une éducation de qualité et le plein emploi à tous les membres de notre société. Vivre avec des personnes dont le contexte, les convictions, les orientations sexuelles, les pratiques religieuses ou l'identité sexuelle diffèrent des nôtres implique de trouver un compromis fondé sur la tolérance, et surtout, sur le respect