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Prévenir et lutter contre la criminalité organisée et la corruption
En bref
Au cours des dix dernières années, l’ancienne République yougoslave de Macédoine (ARYM) - le changement de nom est toujours en cours - a considérablement réformé son système judiciaire, ses organismes chargés de l’application de la loi, et son administration publique. Bien que certaines avancées aient été réalisées depuis lors, il reste encore beaucoup de travail à fournir pour lutter contre le nombre croissant de groupes criminels organisés, augmenter le nombre de poursuites dans les cas de corruption à haut niveau et faire face à la hausse de la cybercriminalité.
En s’appuyant sur sa longue expérience (25 ans) en lien avec le programme de sécurité et de protection de l'état de droit (Security and the Rule of Law programming), l'entité B&S Europe de GOPA Group dispose des compétences pour renforcer les organismes chargés de l’application de la loi de l’ARYM et les aider à lutter contre la criminalité organisée, tout en améliorant les mécanismes et les réseaux institutionnels afin de combattre la corruption.
Notre approche
En vue de renforcer les aspects essentiels de la gouvernance en matière de sécurité et de protection de l’état de droit de l’ARYM et de se conformer aux normes européennes dans ces domaines, une approche à deux volets a été élaborée. Le premier est une composante de prévention centrée sur la corruption, et le deuxième propose un module de renforcement des capacités ciblant la criminalité organisée et les délits graves, dont la cybercriminalité.
Alors que la corruption affaiblit non seulement le fonctionnement des systèmes de gouvernement mais aussi leur légitimité, il est important de s’assurer que les organismes chargés de l’application de la loi et de la surveillance puissent mener leurs opérations de manière autonome et indépendante. Le projet a notamment relevé ce défi en repensant le cadre réglementaire relatif à la surveillance et à la subordination, ainsi que la répartition des compétences opérationnelles au sein des ministères publics.
La meilleure manière de lutter contre la criminalité organisée et la cybercriminalité passe par la prévention, ce qui signifie qu’il est essentiel d’améliorer la préparation dans le cadre de la seconde composante du projet. Cette étape repose, entre autres éléments, sur l’amélioration de la coopération entre les institutions concernées, sur la formation des organismes chargés de l’application de la loi, et sur le développement de nouvelles méthodologies et de meilleures pratiques au sein des institutions concernées.
Programmer pour obtenir des résultats
Plusieurs bénéficiaires pourront constater les résultats concrets du projet, parmi eux figurent en première ligne le ministère de l'intérieur et le ministère de la justice, ainsi que les institutions connexes, comme les ministères publics et les bureaux de douane. Plus important encore, il est essentiel de garder à l’esprit que les bénéficiaires finaux de ce projet sont les citoyens de l’ARYM, qui méritent des systèmes judiciaire et d’application de la loi transparents et performants, encadrés par de solides politiques de sécurité.